Les centres Audition Conseil d’Isabelle Cornuau s’associent à la 18ème semaine du Son qui se déroulera du 18 janvier au 31 janvier 2021. Cet évènement, relayé depuis l’an dernier par l’UNESCO, a notamment pour but « d’amener chaque être humain à prendre conscience que le sonore est un élément d’équilibre personnel fondamental dans sa relation aux autres et au monde ». Parmi les 5 grands thèmes mis en avant par les organisateurs chaque année, le premier cité est toujours la santé, auquel Isabelle CORNUAU est particulièrement sensible.
C’est pourquoi, à l’occasion de la semaine du son, il sera proposé,
- des tests auditifs gratuits
- sans rendez-vous le mercredi 27 janvier dans le centre Audition Conseil d’Orléans, 4 rue du Tabour,
- sur rendez-vous dans les centres d’Orléans, Olivet et Châteauneuf sur Loire et La Ferté St Aubin,
- des informations pour démystifier le risque auditif et combattre les idées reçues.
40% des malentendants ont moins de 55 ans
Première idée reçue à corriger : « il est faux de dire que les troubles de l’audition sont uniquement liés et dus au vieillissement. En France, plus de cinq millions de personnes sont concernées par ces problèmes, et parmi elles plus de deux millions ont moins de 55 ans » rappelle Isabelle Cornuau. Les bourdonnements et autres sifflements, désignés sous le terme d’acouphènes, affecteraient plus de deux millions de personnes de tous âges en France. On sait que la moitié des jeunes de 15 à 30 ans fréquentant les salles de concert et/ou les discothèques ont éprouvé de façon temporaire des troubles auditifs, ou en sont définitivement atteints.
En effet « soumettre ses oreilles pendant deux ou trois heures à un niveau sonore dépassant parfois 100 décibels, c’est prendre le risque d’un traumatisme sonore aigu, et c’est porter atteinte à son capital auditif ».
Depuis quelques années, les campagnes d’information relayées par les associations et les professionnels ont fini par sensibiliser les jeunes, plus conscients qu’autrefois de ces menaces.
Oui, on peut et on doit baisser le volume des baladeurs, smartphones et autres MP3, sans pour autant renoncer à assister à un concert de rock ou arrêter de fréquenter les discothèques ! Même si les spécialistes de l’audition regrettent le laxisme de la réglementation en ce domaine, ils préconisent des mesures simples :
« Eviter les niveaux sonores trop élevés, utiliser, si on le peut, des protections auditives, et donner du repos à ses oreilles en restant quelques heures dans le calme après les concerts. »
Une personne sur deux seulement, fait contrôler son audition
Les troubles de l’audition touchent près de 10 % de la population (Source Eurotrak 2018). Pourtant seule 1 personne sur 2 (53%) s’en préoccupe vraiment et fait contrôler ses capacités auditives. La presbyacousie est une surdité progressive à laquelle nous sommes, ou nous serons un jour, tous confrontés. Ce phénomène de vieillissement naturel de l’oreille qui apparaît dès l’âge de 50-60 ans, est aussi un révélateur du passé auditif de la personne et des agressions que son oreille a subie.
Aujourd’hui, l’aide auditive constitue la meilleure solution pour permettre au malentendant de ne pas s’exclure du monde extérieur.
Mieux entendre sans dépenser
Issue de discussions animées entre toutes les parties concernées, le « 100%Santé » dans l’audition devient une réalité en 2021. Les pouvoirs publics ont décidé en 2018 de doubler le montant pris en charge par l’assurance maladie et ont revu à la hausse les performances minimales des aides auditives. Ils ont ainsi défini deux « classes » d’appareils : la classe 1, réunissant les caractéristiques minimales ainsi définies, est désormais intégralement prise en charge par la sécurité sociale et les complémentaires (à condition d’avoir un contrat de complémentaire dit « responsable »). Sur les aides auditives de classe 2, bénéficiant de fonctionnalités plus performantes et plus confortables, les complémentaires santé ont une grande liberté dans leur prise en charge, qui varie donc beaucoup selon les contrats et les compagnies.
Les français peuvent donc désormais bénéficier d’une correction auditive tout à fait correcte entièrement financée par la collectivité.
Le bruit au travail
Deux millions de personnes sont exposées dans leur profession à des niveaux de bruit souvent dangereux pour l’audition. Des réglementations existent pour protéger les salariés. Elles sont globalement bien suivies dans les grandes entreprises qui fournissent casques et autres protections. La situation est moins nette dans les petites entreprises, principalement chez les artisans qui ne se protègent pas assez et compromettent leur avenir auditif.
La vieillesse n’est qu’un facteur de déclenchement de la baisse des performances de nos oreilles. Les experts ont une crainte, si la tendance ne s’inverse pas, la presbyacousie, qui débute progressivement vers 50/60 ans, se manifestera bien plus tôt !
« La diminution des capacités auditives des seniors résulte de leur vécu auditif ». Car « l’âge intervient comme un révélateur de tout ce que nos oreilles ont subi au cours de notre vie ! ».
Isabelle Cornuau, 26 ans de correction auditive dans l’Orléannais
Isabelle CORNUAU, audioprothésiste diplômée d’État, a créé le centre Audition Conseil d’Orléans en 1995. En 2003, pour apporter davantage de proximité à ses patients, elle ouvre un établissement à Châteauneuf-Sur-Loire puis en 2006 à Olivet et 2016 à La Ferté-Saint-Aubin. Le groupe Audition Cornuau qu’elle a créé compte maintenant 15 collaborateurs dont 3 audioprothésistes diplômés d’Etat.